Les rapports des humains aux animaux sont caractérisés par une tension entre socialité et exploitation prédatrice. D’un côté nous nouons des liens d’affection et d’identification avec les animaux, de l’autre nous prenons leur chair, leur lait, leur fourrure. Cette tension est un héritage de notre position écologique de prédateur empathique. Vivre ce paradoxe est au coeur du monde symbolique et rituel de nombreuses sociétés.
Charles Stépanoff est anthropologue, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales et membre du Laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France. Il a notamment publié Voyager dans l’invisible (2019, 2022), Techniques chamaniques de l’imagination (2019, 2022) et L’Animal et la Mort (2021).
Cette séance était en partenariat avec le Musée de Millau et des Grands Causses.
Conférence |
:04:58 |
Échanges avec le public |
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