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18ème saison 2010 – 2011

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    Saison 2010-2011

    20h30 – La Laiterie des Beaux Arts
    4 rue de Lunaret – 34090 Montpellier
    Possibilité de dîner. Réservation souhaitée au 09 54 93 44 36
    Ouverture des portes dès 19h30 – Entrée libre (Consommation)
    Diffusion en Direct sur www.ethnobistro.fr
    Rediffusions sur Divergence FM 93.9 et sur la webradio Poli-sons.fr

    09-nov-10
    Véronique Nahoum-Grappe
    Anthropologue Ingénieur de recherches Centre Edgar Morin, Paris
    Comment penser les conduites d’ivresse dans notre société contemporaine ?
    A partir de l’ouvrage Vertige de l’ivresse , Alcool et lien social
    Ed. Descartes & Cie – Coll. Essai, 2010  »

    « L’ethnologie et l’anthropologie peuvent-elles aider à comprendre le rôle de l’alcool dans la communication sociale ?
    Les débats sur les “apéro géants”, et les ivresses festives de la jeunesse sont le plus souvent envisagés sous l’angle des risques sanitaires et des désordres sociaux qu’ils peuvent parfois induire. Mais la description des situations réelles manque souvent et est oblitérée par le jugement négatif porté sur elles. Cette intervention tente d’utiliser les outils des sciences sociales pour cerner le sens collectif de ces conduites d’ivresse. »

    07-déc-10
    Yazid Ben-Hounet
    Ethnologue Chercheur affilié au LAS, Paris
    La place et le rôle de la tribu dans l’Algérie contemporaine
    A partir de  l’ouvrage L’Algérie des tribus – Le fait tribal dans le Haut Sud-Ouest contemporain
    L’Harmattan Coll. Connaissance des hommes, 2009

    « Qu’en est-il de la tribu dans l’Algérie actuelle ? Qu’est-ce qu’une tribu dans le cadre des sociétés contemporaines caractérisées à la fois par l’Etat-nation en tant que système politique normatif et par les recompositions sociales, territoriales et politiques liées aux transformations des Etats contemporains ? Partant de l’analyse comparée de deux entités tribales qui évoluent dans le Haut Sud-Ouest algérien (région d’Aïn Séfra), le travail de Yazid Ben Hounet montre les tenants et aboutissants de la réalité tribale en Algérie et suggère quelques pistes pour appréhender les phénomènes tribaux dans les Etats contemporains, en particulier ceux du monde musulman.
    Son ouvrage se veut enfin une contribution à l’analyse d’un concept classique de la discipline anthropologique,  » tribu « , et des réalités qu’il recouvre, en particulier dans les sociétés musulmanes.

    04-janv-11
    Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
    Sociologues, Chercheurs rattachés à l’Institut de recherche sur les sociétés contemporaines (IRESCO)
    Les Millionnaires de la chance
    Ed. Payot & Rivage Coll.Essais Payot, 2010″

    « Soudain, ils sont devenus riches. Très riches. Millionnaires. Et ce fut par le seul fait du hasard. Pour la 1ère fois, la Française des Jeux a permis à des sociologues d’entrer en contact avec des « grands gagnants » du jeu du Loto. Pour la 1ère fois aussi, ces gagnants ont accepté de participer à des entretiens approfondis. Ce qu’ils disent, c’est une vie bouleversée, c’est la joie, mais ce sont aussi de multiples questions touchant à la famille et aux amis, au travail, à l’argent, aux rêves à réaliser, avec en toile de fond ce paradoxe : parce que leur éducation ne les y a pas préparés, la plupart des gagnants doivent surtout apprendre à être riches ! comment apprivoiser la richesse subite : tel est finalement l’un des principaux thèmes de cet essai qui, au-delà des magnifiques portraits de gagnants qu’il propose, est le premier à analyser en profondeur et à mettre en perspective cette forme de richesse. »

    18-janv-11
    Mouloud Boukala
    Anthropologue, CREA, Lyon II
    Filmer l’humain : que cherche-t-on à montrer qui ne peut être dit ou écrit ?
    A partir de l’ouvrage Le dispositif cinématographique : un processus pour (re)penser l’anthropologie
    Ed. Téraèdre Coll. L’anthropologie au coin de la rue, 2009

    « Nés ensemble à la fin du XIXe siècle, le cinématographe et l’anthropologie ont entretenu souvent des rapports ambigus, voire opposés. À travers une analyse minutieuse, et passionnante, de la notion de « dispositif » – terme par ailleurs galvaudé – cinématographique, mise en relation avec les écrits des philosophes, historiens et anthropologues, l’auteur nous invite à repenser cette notion. Cette analyse, et cette « déconstruction », puis reconstruction de ce qu’est un dispositif permettent de [re]penser l’anthropologie, mais aussi, et au delà, de porter une regard critique sur les discours, politique et journalistique, contemporains.
    Écrit de manière simple, mais avec une rigueur toute scientifique, le livre s’adresse bien sûr aux étudiants ou chercheurs en anthropologie et études cinématographiques, mais aussi à un public plus vaste, désireux de lutter contre une certaine « pensée unique ». »

    01-févr-11
    Christian Bromberger
    Anthropologue Professeur Université de Provence et membre de l’Institut universitaire de France
    L’art d’accommoder les poils et les cheveux chez nous et chez les autres.
    A partir de l’ouvrage Trichologiques : Une anthropologie des cheveux et des poils
    Ed. Bayard, 2010″

    « Essai de trichologie comparée. Pourquoi s’intéresser à l’art d’accommoder ses cheveux et ses poils ? Comment un sujet si ténu en apparence peut-il amener à se poser de grandes questions ? Se fondant sur ses propres enquêtes ethnographiques (en Iran, dans les pays méditerranéens, à Hokkaido, dans le service de cancérologie d’un hôpital…) et sur une documentation considérable qui n’ignore aucun continent ni aucune période de l’histoire, Christian Bromberger raconte ses diverses rencontres avec les cheveux et les poils. Parce qu’elle se prête, sans grand risque, aux traitements les plus divers, du rasage au frisage, de la dissimulation à l’ornementation, la pilosité offre de singulières propriétés pour symboliser les différences entre les sexes, entre les statuts sociaux, entre populations voisines ou lointaines mais aussi entre soumis et insoumis, entre l’ordre du monastère et l’errance de l’ermite, entre le civilisé et le sauvage… »

    15-mars-11
    Véronique Dassié
    Ethnologue, Chargée de cours Université François Rabelais Tours, Chercheur associée au LAHIC (IIAC Paris) et au laboratoire CITERES (Tours)
    Objets d’affection : Une ethnologie de l’intime
    Ed. CTHS Coll. Le regard de l’ethnologue 2010  »

    « (…) Dans son ouvrage, Véronique Dassié analyse de quelle manière nos contemporains disposent leurs objets dans l’espace domestique et comment ces objets orchestrent des passages d’un mode de vie à un autre. Les histoires d’objets aimés ou détestés constituent en effet un bric-à-brac de l’intime dans lequel, fouillant les armoires et les tiroirs, explorant les salons et les greniers, nous allons découvrir des petits riens tels que le chapelet en plastique de Valérie, les bouteilles d’eau vides de Sandra, le briquet jetable d’Antoine, la robe blanche de Sylvie, les mèches de cheveux de Gisèle, les bois de cerf de Bernard, la poupée de Paulette, les chandeliers de Marie-Anne ou les fossiles d’Henri. »

    05-avr-11
    Georges Guille-Escuret
    Anthropologue, Biologiste, Chargé de recherche CNRS, Centre Norbert Elias, Marseille
    Retour sur le cannibalisme et sa phobie
    A partir de l’ouvrage Sociologie comparée du cannibalisme. Tome 1 Gibiers et captifs en Afrique (Tome 2 et 3 à paraître sur l’Océanie et les Amériques).
    P.U.F, 2010

    « L’idée d’une société assumant le fait que ses membres se nourrissent de corps humains constitue une source intarissable de répulsion au sein de la civilisation. Surtout si l’absorption succède à un acte de violence et trouble la frontière qui sépare la guerre de la chasse. Longtemps évitée par une anthropologie désireuse de rompre avec l’époque coloniale où elle avait elle-même entretenu les ragots et la répulsion, la question est donc demeurée, scientifiquement parlant, dans un état de friche, avec l’antagonisme de deux causes primaires : les cannibales mangeraient leurs pareils sous la pression de la faim, ou bien pour des motifs religieux. Un défi s’ensuit pour les sciences sociales : disposent-elles aujourd’hui des moyens qui leur permettraient de ne plus subir la phobie issue de leur culture native et d’attaquer le plus féroce des préjugés pesant sur des modes de vie exotiques ? »

    10-mai-11 au café de la Vieille Porte
    Pascal Dibie 
    Ethnologue Enseignant-chercheur à l’université Paris-VII
    Tarzan et l’imaginaire ethnologique
    Tarzan !
    Collectif, Editions Somogy, 2009

    « Grâce à cet album consacré à une icône de l’imagerie populaire, le public découvre les voies de la création du héros et décrypte le mythe que Tarzan incarne et dont la mémoire est notamment conservée dans les collections du musée. Catalogue de l’exposition « Tarzan ! » présentée au musée du Quai Branly (16 juin – 13 septembre 2009)
    Au fil d’un véritable parcours initiatique, le lecteur est emmené de la genèse du personnage à sa postérité sous les formes les plus variées. A partir de l’œuvre d’Edgar Rice Burroughs, père fondateur du personnage de Tarzan, succèdent depuis un siècle les déclinaisons du héros (bande dessinée, cinéma, affiches, figurines, disque et jeu). L’ensemble des témoignages graphiques est complété par le regard plus sérieux d’éminents spécialistes ethnologues, historiens, psychiatres et sociolinguistes. »

    27-mai-10 au café de la Vieille Porte
    Jean Viard 
    Sociologue Directeur de recherche CNRS au CEVIPOF
    Fragments d’identités françaises
    Ed. de L’aube Coll. Monde En cours, 2010

    « Le point de départ de ce livre est la volonté de réagir au débat sur l’identité nationale. Pour Jean Viard, en cette période de crise et d’incertitude, cette tentative d’instrumentalisation ne pouvait être laissée sans réponse. Mais cet essai n’est pas un travail de conjoncture. Il découle de recherches et de travaux engagés depuis plus de vingt ans. (…) Plutôt que de donner sans cesse des leçons aux autres, n’est-il pas temps que la France entre enfin dans l’histoire de ses propres transformations, de son passé colonial, des crimes qu’elle a pu commettre, de son ancestral refus des diversités, aussi bien culturelles que religieuses ? N’est-il pas temps, pour la France de se repenser en Europe et en Méditerranée ? de se penser dans la mondialisation ? Un livre qui dérange et en dit beaucoup sur nous-mêmes. Mais un livre porteur d’espoir. »

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