Surveiller les animaux, préparer les humains : Que reste-t-il de la grippe pandémique ?
Un tour du monde des virus qui émergent, des animaux qui les transmettent et des humains qui s’en protègent. Pour l’auteur, la grippe suscite des émotions collectives parce qu’elle envisage l’arrêt possible de la circulation des êtres vivants. Un horizon catastrophique qui ouvre de nouvelles perspectives sur les relations entre les hommes et les animaux dans les sociétés globalisées.
Frédéric Keck, anthropologue, chargé de recherche au laboratoire d’anthropologie sociale du CNRS, spécialiste de l’histoire de l’anthropologie sociale. Attaché à l’Institut Marcel Mauss et au Centre d’Etudes Français sur la Chine Contemporaine, il est l’auteur de « Claude Lévi-Strauss, une introduction » (La découverte, 2005), « Lucien Lévy-Bruhl, entre philosophie et anthropologie » (CNRS, 2008). Il a participé à l’édition des Oeuvres de Claude Lévi-Strauss dans la « Bibliothèque de la Pléiade » (Gallimard, 2008) et de l’oeuvre de Bergson (PUF, 2008) Son enquête de terrain a donné lieu à deux publications en 2009 : « Conflits d’experts. Les zoonoses, entre santé animale et santé publique », Ethnologie française, 2009, 1, p. 79-88, et « Les hommes malades des animaux » in Critique, numéro spécial « Libérer les animaux » Il rédige un récit de son enquête à paraître sous le titre « Journal d’un monde grippé »
Il a consacré sa thèse de doctorat à Lucien Lévy-Brubl, et a collaboré à l’édition des oeuvres de Claude Lévi-Strauss dans la « Bibliothèque de La Pléiade ».
« Le monde grippé » paru aux éditions Flammarion, en 2010.
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